Sur le site d’Arrêt sur Images, il est ainsi présenté : « Titulaire d’un master de droit privé, à 28 ans, Consigny témoigne d’une certaine précocité. Avant de devenir le plus jeune chroniqueur de Ruquier, Consigny – fils du publicitaire Thierry Consigny et petit-fils du haut fonctionnaire Pierre Consigny – a tour à tour fondé un éphèmère magazine Spring (10 numéro en trois ans), publié trois romans, et été le conseiller en communication de Christine Boutin, à titre bénévole. Mais c’est surtout à certains médias que le jeune « pas vraiment »
, qui a appelé à voter Sarkozy en 2012 et qui ne rate pas une occasion de défendre Eric Zemmour, doit sa précoce exposition. Editorialiste au Point.fr dès 2013, il est recruté par Les Grandes Gueules, sur RMC l’année suivante. Il s’y illustre en multipliant les sorties ultralibérales contre les manifestations anti-loi El Khomri ou plus récemment contre les grévistes de la SNCF « qui vous expliquent que leur quotidien c’est Germinal quand ils finissent leur journée à 17 h. » Sur ces questions, le jeune homme à l’expérience professionnelle toute relative (mais peut-être une ligne de son CV nous a-t-elle échappé), ne manque pas une occasion de vitupérer ses détracteurs de gauche auxquels il reproche régulièrement de n’avoir pas d’expérience professionnelle dans le privé. Aux Grandes Gueules, Consigny n’a pas de mots assez durs contre la politique de logement social de la ville de Paris, et plus généralement contre « la mixité » et la « société égalitaire ». Habitué aux accrochages à répétition (Rokhaya Diallo, Caroline de Haas, Ian Brossat ou encore Francis Lalanne…) Consigny ne devrait pas être trop dépaysé à On n’est pas couché. Il y a juste un an, Laurent Ruquier l’avait invité sur le plateau de son talk show pour la sortie de son dernier roman. Le présentateur qui a longtemps offert une tribune à Eric Zemmour sur France 2, avait salué en Consigny « le réac le plus sympathique de Paris ». A l’annonce de son arrivée prochaine ce mardi dans l’émission de France 2, Le Figaro n’a pas boudé son plaisir : « C’est la tête à claques que les Français vont adorer détester. »
Il n’a aucun mérite pour être là. Il est seulement un fils de. Un de plus, dans cette France monarchique, comme l’a enfin compris, Jean-Louis Borloo.
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