La presse française affirme que les principes de la nouvelle « réforme » (qui ne mérite pas ce nom, puisqu’elle ne va rien changer aux principes anti sociaux actuels, mais va seulement les aggraver), sont déjà actés, après que le grand patronat ait fait tout ce qu’il fallait pour faire capoter de fausses négociations. Ainsi, la durée de travail obligatoire pour obtenir une indemnisation serait d’avoir travaillé au moins 8 mois sur les 20 derniers mois. Les « économies » (traduisons : les sommes qui devraient être versées aux chômeurs et qui ne le seraient plus) seraient en milliards. Il y a ceux qui approuvent, et ceux qui n’approuvent pas MAIS ne contestent pas les règles actuelles, des règles anciennes, régulièrement confirmées avec de nouveaux ajouts, pour faire en sorte qu’il y ait toujours moins d’indemnisés et d’indemnisations. Or :
1 – le chômage n’est pas de la responsabilité des personnes privés d’emploi, mais de l’Etat, responsable général d’une mauvaise situation économique
2 – étant donné que des personnes ont travaillé, la privation d’emplois prive certains AUSSI d’une indemnisation, au motif d’une période de travail insuffisante. Il faut contester radicalement ce principe d’une « durée de carence », comme de la dite durée.
3 – inversement, il faut prévoir que les personnes privés d’emplois soient TOUTES et bien indemnisées, afin de mettre la pression sur l’Etat et les employeurs, pour les recruter.