Cette question, Médine l’a posé, à propos de la programmation des salles de concert. Allons-nous laisser… ? Le problème, c’est que, déjà, l’extrême-droite des cons-de-souche parvient à faire passer dans le débat public français nombre de ses propres débats, et notamment parce que des journalistes reprennent, tels quels, les sujets, les angles de traitement, les termes, etc. C’est ce qui explique que, alors qu’il s’agit d’un phénomène objectivement mineur (et d’autant plus que l’Etat français est l’un de ceux qui rejettent, expulsent, le plus), d’un point quantitatif et donc d’un point de vue qualitatif, “les migrants”, les “migrations”, leur “arrivée”, leur “séjour”, etc, occupent une place inversement proportionnel à sa réalité objective, dans ces médias de sélection/focalisation. Inversement, des sujets fondamentaux sont ou totalement occultés, ou rarement évoqués, comme nombre de sujets qui concernent le monde du travail, les salaires, etc. Est-ce que Médine peut se produire au Bataclan ? C’est comme si, nous, nous demandions : est-ce que Zemmour va continuer à avoir la parole sur, RTL, Paris-première, et ailleurs, et ce, tous les jours, ou presque ? ! SI un Zemmour, un Goldnagel, un Bercoff, Finkielkraut, Onfray, etc, ont le droit d’avoir, chaque jour, ou presque, un micro, pour projeter leur venin et autres poisons, saletés, alors, un Médine qui, lui, a des choses à dire, fondées sur une vie sociale populaire, a autant et infiniment plus même le droit à la parole, que ce soit au Bataclan ou ailleurs, puisqu’il n’est pas un “terroriste”. Là encore, a t-on vu, celles et ceux qui ont soutenu la destruction, de l’Irak, la Libye, s’excuser, après la tragédie du Bataclan, alors qu’ils ont approuvé des actions guerrières/criminelles qui ont fondé et nourri le terrorisme des Daesh boys ? Nullement. De la France, l’extrême-droite a toujours oeuvré à son affaiblissement, à son auto-destruction, à sa servilité. Il ne faut pas se laisser impressionner par ces vociférations, et agir pour la réduire. La France est un pays activement pollué depuis plus de trois décennies, et ce désormais, via les “réseaux sociaux”. Ne les laissons pas faire, et ne nous taisons pas face à certains journalistes qui sont leurs complices, que ce soit consciemment ou non.
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