Un extrait de l’article de Médiapart concernant cet individu. Dont on comprend que l’extrémisme avec racisme et racisme social se transmet de père en fils, d’oncle à neveu, etc
Le profil des cinq militants est intéressant. Tous sont âgés de vingt et quelques années. Plusieurs travaillent – ou ont travaillé – dans l’immobilier. Quatre vivent chez leurs parents ; quatre sont issus de milieux favorisés. Seul l’un d’eux est issu d’un milieu modeste et suit une formation en alternance pour devenir soudeur après avoir enchaîné des petits boulots, notamment dans le bâtiment. Certains ont déjà été condamnés pour « port d’armes ». (Celui qui)* est considéré comme le meneur du groupe, même si les Zouaves Paris n’ont pas de hiérarchie claire. Âgé de 23 ans, le militant – qui emprunte le pseudonyme de « Marc Hassin » – a déjà participé à de multiples actions des Zouaves et est connu des services de police. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis en janvier 2019 pour des violences commises en marge d’une manifestation des « gilets jaunes », le 1er décembre 2018. Dix mois de prison ont également été requis contre lui au procès de l’attaque du bar antifasciste, en juin 2020. Lui aussi vit chez ses parents, lui aussi a travaillé dans l’immobilier. Il suit actuellement une formation en ressources humaines et est à la recherche d’un emploi. Le jeune homme est issu d’une vieille famille aristocratique et catholique traditionaliste où l’on compte prêtres et militaires. Son père est un ancien de l’Action française ; son oncle fut une figure du mouvement Civitas ; son cousin a milité dans les rangs de la Manif pour tous et fut tête de liste du Rassemblement national aux municipales en 2020, au Mans. Marc de Cacqueray-Valmenier a lui-même rejoint les royalistes de l’Action française en 2016, avant d’en être écarté, le mouvement le trouvant trop remuant. Il s’est alors rapproché d’un autre jeune gudard pour lancer les Zouaves Paris.Le militant a aussi permis au groupe de développer des connexions internationales. En décembre 2019, il s’est rendu dans la capitale ukrainienne pour assister au festival de National Socialist Black Metal (NSBM) « Asgardsrei », événement phare des sphères d’extrême droite et néonazies est-européennes. Il a alors profité de son séjour à Kiev pour rencontrer certaines figures politiques et organisations locales, à l’instar de l’influente Olena Semenyaka du Corps National, un parti d’extrême droite lié au très sulfureux régiment Azov. Mais également des représentants d’un groupuscule ouvertement néonazi. À peine un an plus tard, un chercheur allemand partage une photo publiée par Marc de Cacqueray-Valmenier sur son compte Instagram privé. En date du 26 octobre 2020, il apparaît en treillis, kalachnikov à la main, patch de totenkopf sur le torse (l’emblème d’une division de la Waffen-SS notamment affectée à la garde des camps de concentration et d’extermination nazis).
L’article complet est ici : https://www.mediapart.fr/journal/france/151221/violences-au-meeting-de-zemmour-deux-militants-d-ultradroite-arretes