Le portrait, personnel comme familial, que la revue Far Ouest donne d’André Rosevègue, membre de l’Union Juive Française pour la Paix, permet de découvrir ces femmes et ces hommes, comme ses parents, antisionistes, communistes, dont les vies ont été si difficiles, extraordinaires, courageuses, honorables. Comme tous ces Juifs et Juives du monde, il faut lire/écouter André Rosevègue, son humour, omniprésent. Qui l’a judaïsé ? Le CRIF, en le sommant d’être aux ordres. Et c’est la bave aux lèvres d’un Finkielkraut qui, en l’assimilant à d’autres intellectuels, lui a donné cette “reconnaissance”, encore ironique. Son père est devenu médecin, en suivant des études à Montpellier. Il s’engage dans la Résistance, et à la fin de la guerre, il est médecin pour des chasseurs alpins qu’il suit en Autriche. Que s’est-il passé pour lui, dans sa jeunesse, en Pologne ? Et qu’est devenue sa famille polonaise ? Vous pouvez le lire dans cet entretien. Comme le fait que, à sa demande de naturalisation, en 1937, son père a reçu une réponse négative, et ce parce qu’il a découvert qu’un haut fonctionnaire faisait de lui un portrait peu flatteur, influencé par des jugements racistes. Qui ? Là encore, vous pouvez trouver la “qualité” de ce fonctionnaire… Imagine t-on des individus moins communautaristes et nationalistes ? ! Quand, en 1958, ils ont visité l’exposition universelle à Bruxelles, ils ont découvert le “pavillon d’Israël”, avec ses appels aux Juifs du monde, pour venir s’installer, son père en était ressorti “écoeuré”.
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