Depuis quelques jours, le gouvernement canadien, son Parlement, sont dans une tourmente, par un violent backlash, international, un boomerang, en réaction à la réception et aux applaudissements de « l’auguste assemblée » en faveur d’un vieillard, Yaroslav Hunka, un ukrainien, réfugié au Canada après la seconde guerre mondiale, alors que, dans la deuxième partie de la guerre, il s’engagea, volontairement, dans une division Waffen-SS. Quand cette partie de la vie de Yaroslav Hunka fut rappelée par beaucoup, le choc fut général, et les dirigeants canadiens furent mis en cause, de manière bien légitime. Le Président de la chambre, Anthony Rota, photographié, à l’occasion, tout sourire à côté de Yaroslav Hunka, a rapidement compris (parce qu’il n’est pas un élu Renaissance, sinon…), qu’il ne pouvait pas maintenir sa position et a annoncé sa démission. Le premier ministre, Justin Trudeau, a exprimé, deux fois, des regrets, la seconde fois de manière plus précise que la première, mais il a immédiatement articulé ses « excuses » avec une mise en cause des « Russes » : dès que des dirigeants occidentaux sont dans une sauce, ils invoquent, les Russes, les musulmans, les opposants. Mais la présence de Yaroslav Hunka, réfugié au Canada, est une manifestation d’un problème beaucoup plus tarde : le philo-nazisme canadien (des dirigeants), avec, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l’octroi de permis de résidence, de papiers, puis de la nationalité, à des SS (considérés comme des citoyens de grande valeur parce que… anticommunistes !), à des citoyens de ces pays de l’Est, dont de nombreux ukrainiens, qu’ils aient été nazis, fascistes, collaborateurs. Une des vidéos ci-dessous démontre que des diplomates canadiens ont rencontré, salué, des « combattants ukrainiens », membres d’un groupe militaire néo-nazi, Azov. Pâle copie de l’Ogre américain, le Canada en a été, en est, une pénible imitation, et le colonialisme-suprémacisme européen installé en Amérique du Nord a exactement les mêmes déterminants intellectuels, politiques, que les nazis. Et, clairement, le Canada ne lutte pas contre, d’autant qu’il est fondé sur ce colonialisme-suprémacisme.
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