Joan Stavo-Debauge : un “antiracisme complotiste et antisémite”, la diffamation publique sur Twitter

Le sieur, “docteur en sociologie”, a un compte Twitter. Samedi 24 septembre, il publie un tweet dans lequel il met en cause Houria Bouteldja, concernant les évènements en Iran, parce qu’elle rappelle l’instrumentalisation de ces évènements par des faux démocrates qui exigent que les femmes obligatoirement voilées en Iran soient obligatoirement dévoilées ici. Un échange avec le compte Twitter du “racisme social”, pénible, commence. En adepte de tous les simplismes, chacun est sommé par JSD de soutenir les femmes en Iran qui manifestent parce qu’il s’agit de s’opposer à la tyrannie religieuse. Toute question sur la cause initiale des évènements (la mort d’une femme, tuée par le régime selon les opposants, décédée naturellement selon le régime) et sur ces évènements, est interdite. Il affirme. Quand les réponses posent des questions, il n’y a pas de réponse, et il n’y a pas de question de sa part : il sait, et aucune question ne se pose, y compris sur les influences étrangères, américaines, israéliennes. L’échange est de courte durée puisqu’il bloque le compte de son interlocuteur. Mais dans la foulée, il publie un premier tweet pour mettre en cause un “antiracisme complotiste” ET (c’est nous qui soulignons) “antisémite”. Constat est donc fait d’une diffamation publique.

La diffamation est une allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne. La diffamation peut être raciste, sexiste, homophobe. Elle relève d’une procédure spécifique permettant de protéger la liberté d’expression

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Bobby
Bobby
1 année il y a

Stavo Debauge est en effet d’une grande mauvaise foi et comme vous le soulignez, il n’accepte pas la contradiction, toute discussion de ses propos étant immédiatement assimilée à des agressions. Ça se dit sociologue, mais ça n’est même pas foutu de respecter la discussion de ses thèses. Il assène et s’en sort toujours par l’insulte ou la rhétorique de mauvaise foi. Défaut qu’il imputebien sûr à ses contradicteurs…