L’extrême droite et ses “leçons” : silence radio total sur la pédocriminalité dans l’Eglise Catholique. Les victimes de ce terrorisme sexuel n’existent pas pour l’ED

Les activistes de l’ED pratiquent, sur les réseaux sociaux a-sociaux, comme ils le font en dehors et rêvent de le faire plus encore, l’attaque permanente, les agressions verbales, ad hominem ou non. Admirateurs, et, souvent, détenteurs, des armes létales, ils tentent de s’approcher le plus possible de ces outils-de-violence pour atteindre tel ou tel, tels ou tels. Leurs cibles sont, évidemment, celles et ceux qui : ont une couleur de peau qui ne leur revient pas; une religion (l’Islam en général) qui ne leur convient pas; une identité sexuelle qui ne leur convient pas (les femmes, les femmes homosexuelles); des engagements qui ne leur conviennent pas (antiracistes, féministes, antisexistes, antimasculinistes). Le principe de leur “logique générale” est simple : eux, prétendent être des modèles, des références. Le monde devrait leur ressembler, et, patatras, il ne leur ressemble pas. Ils vaticinent beaucoup. Ils parlent beaucoup (autrefois, cette propension à parler était, d’une manière sexiste, attribuée, par les hommes, aux femmes, et il faut rappeler que ces activistes se veulent aussi traditionalistes dans leurs “valeurs”…). Mais en fait, ils parlent beaucoup de certaines choses, en y ajoutant des couches de délires, mensonges, élucubrations diverses, MAIS sur certains sujets, ils se taisent… “ardemment” !

Et pour cause ! Une très grande partie de ces activistes d’extrême-droite sont, de près ou de loin, mais plutôt de près, très près, catholiques, de famille et/ou de choix. Sur ce qu’il est légitime d’appeler un terrorisme domestique, de proximité, ces activistes qui, pourtant, sautent sur toute violence commise ou réputée commise par une personne dont le profil les obsède, n’ont rien à dire, parce qu’ils soutiennent l’Eglise Catholique et parce qu’ils sont engagés en son sein, sont donc impliqués par le silence intérieur à l’Eglise (moindre maintenant, mais néanmoins majoritaire) sur ces violences criminelles. Or, pour une violence commise par une personne dont le profil les obsède, nous devons compter des dizaines ou des centaines d’agressions sexuelles (qui sont des agressions sur la totalité de la personne, physique ET mentale), commises par des membres du clergé, ou des activistes de l’Eglise. Pourtant…

“Évangile selon Matthieu chapitre 7, versets 3 à 5 :

Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. “

Faut-il les qualifier de “chrétiens de papier” ?

A noter que dans l’émission ci-dessous de France Culture, ces délits et crimes sont qualifiés par l’animateur de l’émission en début de celle-ci “d’abus”.

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