Les évènements de ces dernières semaines en France ont attiré l’attention de nombreux habitants de cette planète sur ce petit pays (1 pour cent de la population mondiale), “bien” connu à travers le monde, à travers des images d’Epinal, évidemment pour la plupart, toutes fausses. La “France des Droits de l’Homme”, la France-démocratie, est apparue TELLE QU’ELLE EST, aux yeux de nombreux étrangers, comme aux yeux de nombreux Français, par des “révélations”, inattendues. Le mot de brutalité désigne sans doute “idéalement” la politique en France. Sa réalité ploutocratique est moins connue, même si elle l’est de plus en plus. Depuis que la politique est dominée par les partis de droite et d’extrême droite, autrement dit, depuis 1945, et plus encore depuis 1958, les choix des dirigeants gouvernementaux n’ont cessé d’aller toujours plus avant dans l’octroi de privilèges à des privilégiés, et le déni de droits/revenus aux non privilégiés. Autrement dit, la “politique” en France est devenue l’ombre de la “richesse”, dont elle accompagne les réalités, les tendances, les volontés, les flux. Dans cette France où les plus fortunés ont AUSSI accès aux bénéfices de la sécurité sociale, en même temps que leurs assurances qui remboursent leurs dépenses rubis sur l’ongle (pour les plus radins), les différents gouvernements ont organisé la mise en place d’une charité “républicaine” (le RMI, devenu RSA), donnée inconditionnellement, jusqu’à ce qu’elle soit de plus en plus conditionnée à de “bons comportements”, selon des préceptes tout à fait chrétiens. Et les chômeurs, allocataires, subissent également la même logique. Ainsi, il n’est pas rare que, DEJA, en France, des personnes pauvres n’aient, sur un mois, AUCUN REVENU pour survivre. AUCUN. Zéro euro sur leur compte. Pendant que millionnaires et milliardaires thésaurisent, protégés par les murs de l’Etat, législations et polices, les deux mots étant des synonymes.
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